vendredi 22 mars 2013

Nouveau gouvernement, même attitude envers les étrangers

Le prochain Cercle de Silence de Strasbourg aura lieu samedi 30 mars 2013 de 18h à 19h place Kléber, pour protester silencieusement contre la criminalisation des étrangers démunis de titre de séjour
L’équipe de coordination du cercle de silence a transmis une lettre à tous les parlementaires du Bas-Rhin pour rappeler les engagements de leur groupe parlementaire sous le précédent gouvernement, engagements relatifs notamment à :
  • une politique migratoire transparente issue d'un débat démocratique,
  • la sécurisation du séjour des migrants légaux,  
  • la prise en compte de la réalité de l'immigration irrégulière,
  • la protection des mineurs, notamment l'arrêt de leur enfermement
  • la consécration du droit d'asile
  • l'abandon du délit d'aide au séjour irrégulier.
Le même courrier a été transmis aux instances locales du PS et aux groupes locaux Ecologie Strasbourg.

La circulaire envoyée en début d’année 2013 aux préfets par le Ministre de l’Intérieur M.Valls a répondu en partie à ces attentes, mais sans que soit changée radicalement la politique en faveur de l’accueil de l’étranger.

Cette situation inacceptable a pu s’observer récemment au centre de rétention de Geispolsheim où un manque de personnel a abouti à refuser l’accès à des parents de retenus. Le même scandale a visé des personnes mises en rétention alors même que des troubles psychiatriques graves auraient dû les orienter vers un service de soin.

A ce sujet, les associations membres de l'Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE) s'inquiètent des conditions d’accès au droit de séjour des étrangers gravement malades. (voir ici l'article paru dans La Croix, et ici le dossier complet préparé par l'ODSE)

A noter néanmoins une très bonne nouvelle pour la famille Hodza qui après deux obligations confirmées de quitter le territoire français a finalement obtenu un titre de séjour d’un an.
Ce résultat a exigé de RESF et de nombreux sympathisants une mobilisation démesurée.

Toutefois la « lutte continue » pour que l’application de ce droit ne vienne pas entraver l’embauche qui a été promise au père de famille par une entreprise de construction. Il doit en effet pour l'instant se présenter trois fois par semaine pendant les heures ouvrables à un bureau de police.

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